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III

La Jeune Épousée

Celle que son mari vaillant
Sert chaque nuit comme une reine,
Met à l’air un fessier saillant,
Avec une impudeur sereine.

D’un doigt qui connaît bien l’endroit,
Soigneuse, elle écarte la mousse,
De crainte qu’un jet maladroit
N’aille inonder la toison rousse.

Elle déverse un flot pressé
Sans prendre souci qu’on en glose,
Et songe que s’IL est percé,
C’est surtout pour une autre chose.