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II

La Gaillarde Commère

Celle qui fit beaucoup d’heureux,
Les jupes hardiment troussées,
Montre ses appas plantureux
Aux vieilles pierres entassées.

Sa chair jette un reflet nacré
Aux rais indiscrets de la lune,
Et le bosquet du mont sacré
Fait au centre une tache brune.

De son puits d’amour, plus chanté
Que la fontaine de Vaucluse,
L’urine, en un jet irrité,
S’échappe avec un bruit d’écluse.