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m'autoriserais de cette lacune évidente pour restituer, une ligne plus haut dans les manuscrits, entre Suvâ|isio; et ÊïiaTiavai, deux mots tels que Tôvov To<iti.>, qui semblent indispensables au sens, et avaient dû disparaître de l'archétype sous la même tache ou dans le même trou que napé^ouai.]

II, f3, 2e note = pages 26 et 27. Remplacer la note par la suivante:

6. [Couat: « à cause de leur perfection. » — Ce mot ne m'a pas semblé traduire avec une précision suffisante le grec àpeTr,. Mais j'ai jugé, comme M. Couat, qu'il était par trop contraire à notre usage de parler de la vertu des dieux. Nos « vertus » sont tout humaines : elles impliquent toujours une conscience scrupuleuse dans l'accomplissement du devoir, ou bien une constante victoire sur la passion; ou encore une immolation de soi. Les dieux n'ont pas de passions à vaincre, n'accomplissent pas de devoirs; ils sont infiniment bons, mais ne se dévouent pas.

L'àpeTr, des Stoïciens dépasse l'humanité. Sans doute, ils ne diraient pas, comme Brutus mourant, que ce n'est qu'un mol. Mais ils avouent que c'est un idéal rarement atteint. Cette disposition constante à suivre la nature, en laquelle ils voient le souverain bien, n'appartient en propre qu'aux dieux ou au sage, homme divin. Elle implique la science et l'ataraxie parfaites, l'assurance et l'infaillibilité du jugement. C'est la raison même. — J'ai adopté dans cette traduction l'expression qui m'a semblé le mieux répondre à la définition des Tusculanes (IV, i5, 34) : ipsa virtus brevissime recta ratio dici potest.]

lll, f, antépénultième ligne = page 30. Lire: parce que la notion et l'intelligence des choses cessent3 en nous... Ajouter à cette page une dernière note, ainsi conçue:

A. [Couat: « l'intelligence de la suite des choses cesse en nous. » — Le mot nafjaxoXouOr)ai; ne reparaîtra plus dans les Pensées. Le sens que je lui donne s'accorde avec celui que M. Couat attribue ailleurs (V, 6, parexemplei à napaxoXoyOeîv.]

///, 2 = page 3f, lignes fU et f5. Lire: quiconque sent profondément1 hu la vie de l'univers doit trouver... Intercaler, au bas de la page, la note suivante:

i bis. [Couat: « Il suffît de sentir et de comprendre profondément la vie de l'univers