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TABLE DES MATIÈRES.
tion, Lucius Vérus, I, 14, N. ; — est mort à soixante-deux ans, II, 2, N. ; — preuve qu’il a écrit ses réflexions adressées à lui-même, dans les derniers temps de sa vie, II, 7, N. ; — en se rangeant à la doctrine de Théophraste, sur la distinction des fautes, s’éloigne de celle des stoïciens, II, 10. N. ; — époque à laquelle il écrivit ses Pensées, II, 17, N. ; — vertu qu’il loue, parmi toutes celles de sa mère, III, 1, N. ; — exprime la même pensée que le Christ, dans le Sermon sur la montagne, III, 6, N. ; — a préparé sa propre fin ; sa mort ; ses tristes pressentiments sur son fils et successeur. Commode, III, 16, N. ; — a pris lui-même la mort, telle qu’il conseille de la prendre, quand elle est venue le saisir, à un âge peu avancé et au milieu des plus graves devoirs, IV, 48, N. ; — le destin, qu’il semble préparer à l’âme, ne paraît pas différer beaucoup du néant, quoi qu’il en dise, V, 13, N. ; — pense comme Pascal, sur la fragilité de l’être ; mais il ne se désole pas comme lui, V, 24, N. ; — expression par laquelle il distingue Dieu du monde aussi nettement que possible, VI, 1, N. ; — a exprimé, plus vivement peut-être qu’aucun stoïcien, le sentiment d’une parfaite piété, VI, 10, N. : — a montré, par sa propre vie, ce que la résignation à la volonté divine devait être, VI, 16, N. ; — sa juste gloire venue jusqu’à nous, VI, 59, N. ; — point essentiel, sur lequel il est moins avancé que Sénèque. VII, 69, N. ; — croyait aux songes ; faveurs que les Dieux lui avaient accordées par ce moyen ; voir liv. I, § 17 ; IX, 27, N. ; — sa foi philosophique est l’optimisme, IX, 35, N. ; — prend la République de Platon pour un idéal inaccessible, IX, 29, N. ; — temps qu’il avait passé à la cour d’Adrien et à celle d’Antonin, X, 27, N. ; — n’est pas misanthrope, XI, 15, N.
Marcien, ses leçons à Marc-Aurèle, I, 6 ; — cité par Marc-Aurèle. I, 6 ; — inconnu ; peut-être faut-il confondre Marcien avec Mœcien, ib. N.
Matérialisme (le) contemporain a obscurci toutes les grandes et claires idées de Marc-Aurèle, sur la destinée de l’homme, X, 26, N.
Matériel (le) de notre être disparaît dans la matière universelle, VII, 10.
Matière (la) est dans un flux perpétuel, II, 17 ; — (la) et la forme constituent l’être, V, 13 ; — (la) de l’univers est obéissante et propre à prendre toutes les formes, VI, 1 ; — (quantité de) qui nous a été assignée, VI, 49 ; — créée de la matière, VII, 25 ; — (la) et la forme à distinguer dans tout objet, VII, 29 ; — des objets, définie, IX, 36 ; — son infinité, X, 17 ; — (il n’y a qu’une) conunune, bien que disséminée en une infinité de corps particuliers, XII, 30.
Mauvais (le) et le bon pour l’homme, VIII, 1.
Maux et biens distribués indistinctement aux hommes de bien et aux méchants, parce qu’il n’y a dans ces maux rien d’honnête, ni rien de honteux, II, 11 ; — et biens, pour lesquels on peut se plaindre ou ne se plaindre pas des Dieux, haïr ou ne haïr pas les hommes, VI, 41.
Maxime morale, citée et amélio-