assoit le Nouveau Testament sur l’Ancien.
À plus forte raison, chacun de nous, dans sa sphère étroite, en est-il là ; et c’est une étude équitable et utile que de consulter, avec un respect qui n’enlève rien à l’indépendance, des prédécesseurs qui ont fourni sûrement la carrière que nous avons à parcourir ainsi qu’eux, au risque de périls semblables, et dans l’espoir des mêmes triomphes. Le combat de la vie, comme disait Socrate, il y a plus de deux mille ans, est le plus beau et le plus difficile des combats. Socrate en est sorti vainqueur, nous savons à quel prix ; et il peut à jamais en instruire d’autres à tenter, et à remporter peut-être, sur ses traces, d’aussi nobles victoires.
Nous avons donc besoin de lectures habituelles, qui fournissent un texte précis à nos pensées et à nos résolutions, et qui les ramènent sur un constant objet, pour qu’elles