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on l’y aurait conduit en triomphe et coiffé de lauriers. Un seul critique ne s’associa pas complètement à ces acclamations universelles ; M. Planche compara la peinture du jeune artiste aux œuvres des maîtres du dix-huitième siècle ; par exemple, si j’ai bonne mémoire, à celles de Restout, des Coypel et des Natoire. Les enthousiastes s’indignèrent de la comparaison, qui ravalait, disaient-ils, leur héros. Je ne suis ni de leur avis, ni de celui de M. Planche. A mon sens. ce dernier faisait de M. Couture, sous forme de blâme, un éloge immérité.

Les maîtres auxquels il l’assimilait ne sauraient être mis, il est vrai, au rang de ceux des grandes époques. Ils manquent de naturel et de vérité, de puissance et de largeur ; mais ils possèdent des parties importantes de l’art. S’ils remplacent