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LE
MOUVEMENT LITTÉRAIRE
CONTEMPORAIN
CHAPITRE I
LE ROMAN
Le naturalisme dominait, il y a vingt ans, dans notre littérature romanesque. M. Émile Zola, qui en était le théoricien, passait pour en être aussi le principal représentant. À vrai dire, l’auteur des Rougon-Macquart ne mérita jamais le nom de naturaliste, et les qualités propres de son génie répugnent à ce naturalisme dont il donnait la formule [1]. Même dans la première partie de son œuvre, M. Émile Zola dément ses théories ; nous nous en rendrons compte, si nous comparons la méthode d’élaboration et de composition que le romancier applique avec celle que le critique recommande.
- ↑ Cf. le Mouvement littéraire au XIXe siècle, p. 343 et suiv. Mais, en 1889, date de ce livre, M. Zola en était encore aux Rougon-Macquart.