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tion large du cinéma permettrait de rendre cette culture concrète el au rayante.

De cetie lapon, le plus rnrd doué, les anor¬ maux rnis n. part, pourrait posséder une somme appréciable de cou naissances. Son travail d’ouvrier on d’employé terminé, il trouverait du plaisir à mm lecture, à une conférence, à un concert, à une pièce thé⬠trale. Bien habi!l<\ spacieusement logé, cor¬ rect dans son laucaire ei dans ses manières,


il ne ressemblerait en rien à i ouvrier d’aujourd’hui.

Les enfants


l’une après l’autre les barrières, arriveraient jusqu’aux universités.


Aujourd’hui, la haute culture est une af¬ faire de classe beaucoup plus que d’aptitu¬ des et même de goùt. Les nobles, autrefois,


auraient cru déroger en exerçant un com¬ merce. Aujourd’hui, bien des bourgeois croi¬ raient également déroger s’ils ne faisaient


pas do leur enfant un médecin, un avocat ou un professeur. Le résultat, c’est l’encom- bmnenl des carrières dites libérales et leur


médiocrité moyenne.

La plupart des jeunes gens qui fout de* élu des supérieures n’ont aucun goût pour elles. Ils travaillent contraints et forcés par¬ ce qu’ils ont besoin de gagner leur vie et que les diplômes seuls donnent accès aux car¬ rières. La culture intellectuelle, ravalée au niveau d’un métier, ne leur apporte qu’ennui et, loin d’y gagner, leur intelligence y per¬ drait plutôt.

Lorsque la suppression des classes socia¬ les sera un fait accompli, il en ira tout au¬ trement. Il n’y aura aucun deshonneur à être ouvrier, l’ouvrier n’étant plus un es¬ clave. Les ouvriers et les paysans former Onu d’ailleurs, la presque totalité de la popula¬ tion.


l/üï seigneurie ni tics universités n est pas un véritable enseignement supérieur. Les cours des facultés de sciences ne forment guère que des licenciés et des agrégés pro-