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ouvrières ne peut amener que d’excellents résultats ; il fait comprendre pourquoi l’affranchissement des ouvriers profite si puissamment aux progrès industriels et à la richesse publique.

Comparez le collège romain, réglé par l’État, avec toutes les garanties de l’ordre, et le corps de métier du moyen âge, né spontanément d’une sorte de révolte. Le premier est impuissant à conjurer la ruine de l’industrie : le second la relève avec une étonnante rapidité. La comparaison n’est-elle pas instructive ?

À côté des « corps de métiers » qui comprenaient la classe tout entière des travailleurs, il y avait de véritables sociétés : « les confréries. » Les confréries étaient fondées soit par les membres d’un corps de métier, soit par une partie d’entre eux, soit par plusieurs métiers, soit même avec l’ap-