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ou palais, mal construits et décrépits de naissance, flageolent et titubent sur leurs piliers, et s’affaissent sans qu’on y touche. Plus d’inventions, plus d’arts, plus d’humanité ; les générations lassées voient s’appesantir et s’épaissir sur elles comme une éternelle nuit d’hiver. Temps sinistres dont l’on n’essaye même plus d’écrire l’histoire, tant on sent le néant s’approcher ! Car sur la fin de cette période, nous n’avons presque plus de mémoires, rien que de sèches indications de dates : comme si cette époque ne valait même plus la peine d’un souvenir.

Il y avait alors neuf cents ans que le Christ était né, et six cents que sa religion était toute puissante et universelle dans le monde romain. On peut juger par là du « progrès » que le christianisme a fait faire à l’humanité.