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réseau de prescriptions minutieuses ; l’initiative industrielle et locale est détruite, les sources de la production sont taries : au lieu d’un peuple vivant, on a une grande machine aux milles rouages, qui marche avec peine en grinçant, tant qu’elle est dirigée par un savant mécanicien politique, et qui ne marche plus du tout dès qu’une main moins habile vient à présider à son fonctionnement.

Une administration tracassière et routinière accapare toute l’activité, empêche tout progrès et fait place nette. Or, jamais on n’en vit une comparable à celle de l’Empire romain, à la fin de sa carrière, au temps des premiers empereurs chrétiens.

La seconde plaie des régimes centralisateurs, c’est l’impôt.

Il faut payer cette innombrable administration qui consomme et ne produit pas ;