une fois M. Gambetia, « une convulsion de la famine et du désespoir », sortit d’un complot longuement élaboré pour mettre en pratique des « doctrines », du bouleversement social, cher aux classes ouvrières. Nous avons examiné cette erreur : nous n’avons trouvé ni complot, surtout ni doctrines.
Le « programme », les « doctrines » et la Commune ! A-t-on assez répété ce mot dénué de sens ? — Nous avons interrogé les faits : nous avons trouvé des excès, des violences, des crimes même : mais ils étaient pareils à ceux qu’on a vus aux époques de révolution, Cela ne constitue, pas un programme. Eh bien ! si l’on cherchait les systèmes socialistes de 1848 on n’aurait que l’embarras du choix. — Quand on cherche les doctrines de la Commune, on ne trouve que ses efforts stériles pour en avoir.
A-t-elle voulu toucher à la propriété, réglementer le travail, changer les rapports des ouvriers et des patrons ? En tout et pour tout, elle a rendu une ordonnance de police sur la fabrication du pain. — Et comment aurait-elle formulé des « doctrines » ? Mélange incohérent de gens exaspérés par la capitulation, de jacobins hostiles au socialisme, de membres de l’Internationale, et surtout d’inconnus emportés par la colère de Paris, si elle eût voulu énoncer une idée, elle serait devenue une nouvelle Babel.
Cela permet de déterminer ce que serait l’amnistie, elle n’aurait pas le caractère d’un compromis avec les idées politiques les plus violentes ni d’un désarmement devant certaines doctrines.
Ce ne serait pas le pardon accordé à un système de réformes impraticables. Dans de pareilles conditions, l’amnistie aurait une tout autre gravité. Chez nous,