Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/69

Cette page a été validée par deux contributeurs.


On s’arrêtait soudain, charmé.
Vous lisiez du Tailhade
Et du Stéphane Mallarmé
Aux gars de votre escouade.

Ils écoutaient, ces vieux amis,
Votre voix inspirée,
Car, tous péchés étaient remis
Dans la bonne carrée

Hormis celui de ricaner
Au cher sonnet du Cygne…
Alors, vous saviez les donner
Les deux jours de consigne !



IV


Une lèvre mordue au sang,
Un sourire complice,
Ainsi qu’un long frisson descend,
Une robe qui glisse,