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Calypso voit partir Ulysse.
On a laissé tomber Didon
Tu feras poivrer ma pelisse
Quand j’aurai gagné mon pardon.
Dans la rue un moteur m’appelle ;
Son ralenti soyeux épelle
Un chant nomade et reconnu
Adieu, mon exigeante hôtesse.
L’exil nourrira la tristesse
De la rose de ton pied nu.

De la rose de ton pied nu.Paris-1919.