ripostait-il aux importuns et, plus tard :
C’est vrai, j’aurais pu devenir |
Vingt fois, près de s’abandonner à de soudaines détresses, une sorte de stoïcisme l’en empêchait. Je veux dire que Jean Pellerin reprenait le dessus et que, si le terme de stoïcisme peut nous paraître un peu bien solennel, le poète écrivait :
Écartez les mots que j’aimais |
Or — qu’on le veuille ou non — ce stoïcisme qui n’acceptait aucun système et n’empruntait qu’à sa mesure, dans la sensibilité du poète, des moyens d’échapper au ridicule, est la clef de son œuvre. Par lui, Jean Pellerin rompt avec le désordre des pseudo-romantiques et le fatras du symbolisme. Il s’en sert comme d’un réactif puissant. C’est sa sauvegarde et il ne l’ignore pas.
insiste-t-il.
Grâce à cette pudeur déguisée et jalouse de ne pas se trahir, Jean Pellerin atteint au meilleur de lui-même