Page:Pellerin - Le Bouquet inutile, 1923.djvu/118

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

II


D’un Songe


Voir enfin l’île nuancée
Où, sur un rayon d’or,
L’abeille danse et puis s’endort
Au creux d’une pensée,

Où les fleurs sont des fruits, où les
Fruits sont des fleurs, où lance
La fontaine, aux cieux constellés,
Le refrain du silence.