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DE DÉPENSER $1,200,000 POUR TRAVAUX IMMÉDIATS. LES SYNDICATS EN ACHETANT ASSUMENT CETTE RESPONSABILITÉ. NOUS AVONS DES CONTRATS ACTUELLEMENT SIGNÉS POUR UNE BONNE PARTIE DE CES OBLIGATIONS, ET SI NOUS NE VENDONS PAS, LE TRÉ- SORIER SERA OBLIGÉ DE CHARGER SON BUDGET DE TOUS CES MON- TANTS : car si nous gardons la ligne il nous faut absolument dé- penser ce million et quart ; mais n’ayant pas d’argent pour payer ces travaux, le gouvernement les impose à son acheteur, et se libère d’autant, car quelle différence y a-t-il à retirer soi-même un million et quart, ou le faire payer par un autre pour soi ? (p. 45.) Quant à l’imposition au gouvernement de la construction de divers travaux, je voudrais bien savoir si cela diminue le montant de $7,600,000 que nous devons retirer, QUAND LE SYNDICAT DE L'EST s’oblige à faire tous les travaux. .............................................................................

C'EST QUE DANS TOUS CES TRAVAUX LE GOUVERNEMENT N’EST PAS OBLIGÉ DE CONTRIBUER POUR UN SEUL SOU. (p. 40.) ....Or nous retrouvons nos $8,000,000 c’est-à-dire $7,600,000 en argent, et non seulement $400,000 de travaux pour finir le chemin, MAIS BIEN UNE SOMME DE $1,098,000 DE TRAVAUX UTILES, NÉCESSAIRES MÊME, ET DANS TOUS LES CAS DEMANDÉS PAR LES BESOINS DU COMMERCE et la bonne exploitation du chemin. (p. 18) "....J’ajouterai qu’il existait une considération plus impor- tante encore pour hâter la convocation des Chambres. C’est celle- ci ; le gouvernement a encore des travaux considérables à exé- cuter pour terminer la ligne provinciale, comme le prouve l’état des dépenses nécessaires que nous avons été obligés de fournir à l’honorable trésorier de la province pour lui permettre de prépa- rer son budget. On travaille encore aux ouvrages indispensables pour faire arriver les convois aux casernes, à Montréal — et je me suis dit avec mes collègues que si nous pouvions livrer vers le premier d’avril prochain aux deux syndicats, — si toutefois la lé- gislature sanctionne les projets de lois qui lui sont maintenant soumis — les travaux qui nous restent à faire et qui ne marchent