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VERS LYRIQUES.

Q u el’feuflpar cuettr tout cela qu’a chanté
P etrarcqufen Amours tantuenté,
O u la Rosepar Meun décritte :
E t contre lesfemmes defpite
A uecaues qui ieune i’auroy hanté.
Quand au maintien, inconstant & uolage,
F ollatre, & digne de tel âge :
L e regard errant ça & la,
E t une douffeurfus cela
Qui plus centfois que la beauté foulage,
I e m uoudroy/auoir en ma puissance
A tons coups d’elle iomffance :
S ouuent le nier un petit
E n amour donne l’appétit,
E t donnfencor la longueobéissance.
Q uandefldemoyjeneuoudroy changer
F emme tell/a l’or ef ranger,
N yatout cela qui arriue
D e l’orienten nojìre riue,
N y a la Lot/heureux fruit a manger,
L ors que fa bouch^a me baiser tendroir,
O u que tendre ne la uoudroit,
F eignant la cruelle fafchee :
O u quand en quelque coing cacheés
A l’itnpourueu accoller me uieiidrott.