De la même ère. De la même éternité. De la même ère temporelle, éternelle. Qu’il en sera toujours éternellement ainsi. Jusqu’au jugement. Que toujours éternellement ainsi jusqu’au jugement il y aura de ces mêmes années. En un mot qu’il n’y a qu’une ère. Et que c’est l’ère chrétienne. Et qu’il n’y a qu’une ère chrétienne. Et qu’elle commence pour tout le monde, pour tous les siècles, à cette naissance du Christ que M. Laudet veut précisément nous annuler, nous supprimer, nous retrancher, nous interdire, à cette naissance du Christ qui selon M. Laudet ne nous appartient pas. (Monsieur Laudet je ne voudrais pas vous embêter, mais enfin vous nous interdisez comme privé cette Nativité, le point de départ de la chronologie de vingt grands peuples). Post Christum natum et qu’éternellement elle aura commencé là et qu’éternellement elle sera pour finir au jugement. De sorte que quand notre siècle veut être fervent, monsieur Laudet, c’est-à-dire chrétien, eh bien il fait la même chose que les petits camarades.
Il fait en un sens, et comme le voulait Pascal, tout ce qu’il y a de plus ordinaire. De plus simple. De moins nouveau.
C’est la grâce de la grâce pour ainsi dire qu’elle est ensemble infiniment nouvelle et antique infiniment, que tout ce qu’elle fait est infiniment nouveau et antique infiniment.
§ 252. — « aboutit aux illustrations « documentaires » de l’Évangile d’un James Tissot, »… autrefois il nous arguait, il arguait (à) M. Péguy de ne pas s’être entouré de documents. Il nous arguë à présent d’aboutir « aux