l’Église, et au profit de son regne. — Dans cette première partie combien de vie privée. Et même dans la deuxième : (et à l’aide de Dieu li livres est assouvis en dous parties). La seconde partie dou livre si parle de ses granz chevaleries et de ses granz faiz d’armes.
§ 184. — C’est défaire le christianisme que d’en retirer la misère, la pauvreté, la maladie. Réciproquement et ensemble c’est défaire la misère, la pauvreté, la maladie, que d’en retirer la chrétienté, intérieure, le christianisme. Le christianisme est le grand régulateur, interne, de la misère, de la pauvreté, de la maladie. La misère, la pauvreté, la maladie est certainement un ressort, un grand régulateur interne du christianisme.
§ 185. — Retranchant la vie privée M. Laudet décentre le christianisme. Toute chrétienté aboutit à ce couronnement de la croix. Mais toute chrétienté commence à ce rude berceau que fut une crèche.
§ 186. — Tout malade peut se faire une croix, s’élever au martyre, s’élever jusqu’à participer à la Passion. Faire de son lit un gril et un chevalet. C’est donc que cette distinction du public et du privé ne tient pas au regard de Dieu.
§ 187. — « Comment, sans cela, en eût-elle cru ses voix ?
« Sa première voix dans l’esprit de Péguy, dit M. Laudet, c’est manifestement Gervaise. » Monsieur Laudet, laissez donc M. Péguy tranquille. Les voix de Jeanne d’Arc, monsieur Laudet, sont saint Michel, sainte