ŒUVRES POSTHUMES
génie à l'articulation du métier). (Pour un homme comme Hugo l'un sert l'autre, l'un commande l'autre si étroitement que distinguer où est Tordre et où est le renversement deviendrait arbitraire. Qui est le servi- teur, qui est le maître, c'est le secret de la fabrication, c'est le plus profond de l'opération même, et quand le métier conduit le génie, commande le génie, ce n'est pas alors que le père commun de l'un et de l'autre obtient ses moindres réussites).
��Dans ce convoi de dix-huit strophes, ou nous pouvons dire de dix-huit couplets, le rythme est donné par l'air traditionnel. Mais cela même est un coup du génie, et un coup du métier, puisque c'est un coup de force. Ces réussites de l'événement n'arrivent qu'aux forts, ces réussites de fortune n'arrivent qu'aux grands. Il n'y a que les maîtres du rythme qui trouvent ainsi dans le commun, sur le marché des valeurs, de ces airs tra- ditionnels qui commandent ainsi toute une réussite. Chacun des couplets est commandé par cette sorte de refrain intérieur que (lui) fait le deuxième vers :
Paris tremble, ô douleur, ô misère !
Il n'y a qu'aux très grands qu'arrivent de telles for- tunes ; ou plutôt il n'y a que les très grands qui viennent sur la place du marché et qui achètent pour rien, aux bonnes femmes de la campagne, de si hautes
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