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��Suivent les treize rimes en ère, en aire, en erre les plus redoutables qui aient jamais frémi, elles-mêmes, sans aucun doute, jusqu'à ce couplet de couronnement et littéralement de sacre qui est le plus fort peut-être de ce que l'on ait jamais fait dans la technique du rythme, où par un retournement total de tout, du rythme, de la rime, de la coupe, du nombre, de tout, soudain le vers sur qui tout s'appuyait, sur qui tout tournait, le vers cardinal au dernier moment se retourne totalement sur lui-même contre lui-même et finit ce monde du rythme funèbre en une sorte de désar- ticulation totale, de contre-création totale, en une sorte de jugement dernier du rythme.

��Arrêtons-nous un peu ici, dit l'histoire. Il fait bon. Considérons un peu ce chef d'oeuvre peut-être unique, certainement unique. Prenons le temps, dit l'histoire. Le temps est à nous. Le temps est notre homme. Nous ne sommes pas pressés. Considérons longuement, con- sidérons dignement ce chef d'œuvre que nous pouvons dire inconnu, oublié, méconnu. Qui en effet aujourd'hui le sait. Qui le chante. (Il est vrai qu'une seule voix est digne de le chanter). Qui le lit seulement dans ces Châ- timents, où tout le monde encore lit, récite, apprend, sait presque tout le reste. C'est une chanson, dit-on,

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