Page:Peguy oeuvres completes 08.djvu/242

Cette page n’a pas encore été corrigée

ŒUVRES POSTHUMES

Ces hommes sont venus ! Lui, ce vivant a/front, Lui, ce bandit, qu'on lave avec V huile du sacre ! Ils sont venus, portant le deuil et le massacre, Le meurtre, les linceuls, le fer, le sang, le feu ; Ils ont semé cela sur l'avenir, grand Dieu !

Même poème. Même VIII. Troisième paragraphe, dans son invocation à Quatre-vingt-treize, 1 1 du para- graphe :

Toi qui vainquis V Europe et qui pris dans ta main Les rois, et les hrisas les uns contre les autres, Né pour clore les temps d'où sortirent les nôtres, Toi qui par la terreur sauvas la liberté, Toi qui portes ce nom sombre: Nécessité ! Dans Vhistoire où tu luis comme en une fournaise, Reste seul à jamais, Titan quatre-vingt-treize ! Rien d'aussi grand que toi ne viendrait après toi.

{Dans l'histoire où tu luis, c'est peu, dit-elle. Enfin c'est une fiche. Mais vraiment ici je suis bien peu « per- sonnifiée ».

��232

�� �