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G L I la plus pleine de fautes, ou une des plus pleines de fautes qu'il y ait dans tout Hugo. Ce n'est pas peu dire. Il faut dire, dit-elle, que c'était entre toutes une édition populaire. Pleine de fautes, dit-elle, je l'aime comme elle est. Moi aussi c'est ma méthode. Laissez- moi revoir cette vieille connaissance, dit-elle ; cette vieille amie. (L'attendrissement la rendait un peu commune, comme disait le comte). (Almaviva). Lais- sez-moi voir ces grandes pages plates rectangulaires sur deux colonnes. Toute votre jeunesse est là-dedans, Péguy, me dit-elle. (Ainsi parlait l'histoire, familière- ment, à cette âme républicaine). Et ces gravures extraordinaires, noires, fortement encrées, deux toutes les huit pages, accolées, ou plutôt affrontées, rectan- gulaires elles-mêmes dans ces grands rectangles, et qui répondaient à des gravures pareilles dans une autre édition de l'Année terrible. Deux images toutes les huit pages. C'est qu'en effet l'ouvrage paraissait par livraisons, comme Eugène Sue et comme Monte- Christo ; et il y avait une gravure en tête et une en queue de chaque livraison. Et la signature de l'impri- meur, Paris, Imprimerie Gaulhier-Villars, était à la page 8 de chaque livraison. Tout au bas à droite. Ce n'était qu'ensuite, après d'innombrables lectures en livraisons, que dans les familles on commençait à les relier. Heureux temps, dit l'histoire, et je voudrais bien y être encore, (mais c'est tout justement ce qui m'est interdit, depuis le commencement du déroulement éternel, de rester, fût-ce une seconde, ou de retourner),

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