ŒUVRES POSTHUMES kespeare et plusieurs fois Jésus-Christ faits républi- cains. (Nous ne comptons plus Virgile et mon vieux Juvénal). — (Et de Jésus-Christ même et de Dieu, dit l'histoire, il est évident que Veuillot n'est point celui qui a fait à un martyr, et Lazare, et ces deux formi- dables strophes que je suis bien forcée, dit l'histoire, de déclarer purement prophétiques, proprement bibliques :
Les césars sont plus fiers que les vagues marines, Mais Dieu dit : — Je mettrai ma boucle en leurs narines ,
Et dans leur bouche un mors, Et je les traînerai, qu'on cède ou bien qu'on lutte, Eux et leurs histrions et leurs joueurs de flûte, Dans l'ombre où sont les morts !
Dieu dit; et le granit que foulait leur semelle
S'écroule, et les voila disparus pêle-mêle
Dans leurs prospérités !
Aquilon ! aquilon ! qui viens battre nos portes,
Oh! dis-nous, si c'est toi, souffle, qui les emportes,
Où les as-tu jetés ?
Si dans un temps donné, dit l'histoire, les chrétiens faisaient pour Dieu ce que les autres font contre Dieu, il y aurait du bon, dit-elle. Mais si dans un temps, donné les chrétiens avaient pour Dieu du génie comme cet autre en a quelquefois eu pour Dieu, ce serait trop beau, dit l'histoire). Cette grande édition plate est, s'il est permis de rien affirmer dans cet ordre,
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