DES SAINTS INNOCENTS
Ce qui pour ainsi dire me contrebalance
La franchise de sainteté de saint Louis. Et ce qui me la vérifie.
Entendez-moi, dit Dieu, c’est la liberté de Joinville
Qui me couvre, qui me garantit la liberté de saint Louis.
C’est la g-raluité de Joinville
Qui me couvre, qui me garantit la g-ratuité, la grâce de saint Louis.
Entendez-moi c’est le péché de Joinville, ce bon chré- tien,
Qui me couvre, qui me garanti l la sainteté même de saint Louis.
Je, qui onques ne lui inenlis, c’est parce que Joinville ne mentit jamais à saint Louis,
Même au risque de lui déplaire, même au risque de le contrarier et de lui faire une grande peine.
Que je suis sûr aussi et que je suis garanti
Que saint Louis ne me ment jamais.
Que son amour, que sa sainteté ne me ment pas,
Que ce n’est point un amour, une sainteté de conven- tion,
De complaisance, imaginaire,
Mais que c’est un amour, une sainteté réelle,
l’^’anche, terrienne,
Teri’euse, une sainteté de race et de belle race,
Libre, gratuite.