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L 1< : AI Y s T K R E Rnfermé, malade, confiné. Celui-là seul qui vit au grand air A la peau assez cuite et Tœil assez profond et le sang

de sa race. Ainsi celui-là seul qui vit à la grande liberté A la peau assez cuite et l’àme assez profonde et le sang

de ma grâce. Que ne ferait-on pas pour être aimé par de tels

hommes. Comme ils sont francs entre eux, ainsi ils sont francs

avec moi. Comme ils se disent la vérité entre eux, ainsi ils me

disent la vérité à moi. Et comme le baron n’a point peur de contrarier le roi et

le saint même, (Qu’il aime tant, qu’il estime à son prix, pour qui il se

ferait tuer), Ainsi je l’avoue ils n’ont quelquefois pas peur de me

contrarier. Moi le roi, moi le saint. Mais quand ils m’aiment, ils

m’aiment. Ils m’estiment mon prix. Ils se feraient tuer pour moi. J’en ai pour garant même leur âpre liberté. Leur liberté de parole, leur liberté d’acte. Ces hommes

libres Savent donner à l’amour un certain goût âpre, un cer- tain goût propre et cette liberté Est le plus beau reflet qu’il y ait dans le monde car elle

me rappelle, car elle me renvoie Car c’est un reflet de ma propre Liberté Qui est le secret même et le mystère Et le centre et le ccruret le germe de ma Création,

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