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Et c’est l’aigre réplique et le somnambulique,
Et le cyrénaïque et l’arislotélique,
Et le pire de tout c’est bien quand il explique ;

Les armes de Jésus c’est l’ardente supplique
Du pauvre au gouverneur, c’est le parabolique,
Et c’est les huit bonheurs sous Rome apostolique,

Et c’est le roi de France et c’est la république
Et c’est le bref du pape et la lourde encyclique
Parmi les deuils privés et la vertu publique ;

Les armes de Satan c’est le vil publicain,
Le percepteur de Rome et le fieffé coquin
Qui berne l’honnête homme et qui fait le faquin ;

L’avare péager, le servile sequin,
L’infidèle berger, le manteau d’Arlequin
De vice et de vertu, le grossier mannequin

Qui fait peur aux moineaux, le rude casaquin
Sur l’armure de guerre et le lourd troussequin
Sur le cheval de guerre et l’ennuyeux pasquin ;

Les armes de Jésus c’est le Samaritain,
Le blessé recueilli, le pauvre franciscain,
Les armes de Jésus c’est le républicain ;