LE M ^ S T i : R E Et seuls peuvent chanter ce cantique nouveau, Ils sont les seuls aussi assurément qui sur terre Aient jamais ignoré totalement le nom de mon fils. Tel
est mon décret. Ce nom pour lequel ils sont morts, ils ne le connaissaient
pas. Ils ne l’ont jamais connu sur terre. Voilà ce que j’aime,
dit Dieu. A présent ils le connaissent peut-être. Éternellement on
peut le lire écrit Sur cent quarante-quatre mille fronts. Sur nul autre. Sur pas un de plus. Mais vivant, mais sur terre On peut dire qu’ils n’ont jamais su de quoi on parlait Ni même que l’on parlait et que l’on pouvait parler (De quelque chose). Voilà ce qui me plaît, dit Dieu. Ov ils pleuraient, et ils riaient, et ils tétaient, et ils
criaient, et ils dormaient. C’était leur grande, c’était leur plus sérieuse occupation. Et un jour vint. Que. Un jour (ils ne connaissaient pas plus le nom d’Hérode
que le nom de Jésus) (et ils ne connaissaient pas plus le nom de Jésus que le
nom d’Hérode. J’ose dire Que ces deux noms leur étaient également indiilérents.
Or ces deux hommes, Jésus, Hérode, Hérode, Jésus,
Antagonistes allaient tout simplement leur procurer La gloire de mon paradis. Le royaume des cieux et la gloire éternelle. Un jour
vint Qu’une horde de brutes soldats, qui faisaient leur
métier, ^^^