Peut-être la plus glorieuse de toutes. C’est qu’une pénitence de l’homme
Est un couronnement d’une espérance de Dieu.
Cette honteuse pénitence, honteuse de soi, et qui ne sait où se cacher,
Où cacher sa tête, honteuse, sa tête rouge de honte, pourpre de honte,
Sa tête couverte de cendre et de terre,
En signe de honte et de repentir,
Où cacher sa honte et son péché.
Mais Dieu n’a point honte d’elle.
Car l’attente de cette pénitence,
L’attente anxieuse, l’espérance de cette pénitence
A fait jouer l’espérance au cœur de Dieu,
A fait surgir un sentiment nouveau,
Presque inconnu, comme inconnu, je sais bien ce que je veux dire,
Au cœur comme nouveau.
D’un Dieu comme nouveau. Je m’entends, je sais ce que je veux dire.
D’un Dieu éternellement nouveau.
Et cette pénitence même
A été pour lui, en lui, le couronnement d’une espérance