où ses enfants tiendront sa place.
Sur terre.
Devant Dieu.
À ce temps où il ne sera plus et où ses enfants seront.
Et il en est fier dans son cœur et comme il y pense avec tendresse.
Que lui-même ne sera plus lui-même mais ses fils.
Et que son nom ne sera plus son nom mais le nom de ses fils.
Que son nom ne sera plus à son service mais au service de ses fils.
Qui porteront le nom honnêtement devant Dieu.
Hautement et fièrement.
Comme lui.
Mieux que lui.
Et quand on dira son nom, c’est son fils qu’on appellera,
c’est de son fils qu’on parlera.
Lui il sera depuis longtemps au cimetière.
Entour de l’église.
Lui, c’est-à-dire son corps.
Côte à côte avec ses pères et les pères de ses pères.
Aligné avec eux.
Avec son père et son grand père qu’il a connus.
Et avec tous les autres tous ceux qu’il n’a pas connus.