une analyse intégrale (de matière d’homme, en matière humaine), c’est peu ; pour une analyse infinie c’est infiniment peu. Pour une analyse épuisante c’est rien.
C’est dire que tous les trucs, tous les échafaudages, tous les mouvements d’approche, toutes les approches, toutes les approximations que les savants ont inventés, ont imaginés, ont été forcés, ont été contraints d’inventer pour faire le tour de la réalité parce qu’ils n’étaient pas dedans, pour trianguler de loin (de moins loin) la matière, leur matière propre, parce qu’ils n’étaient pas, comme esprits, la matière, parce qu’ils n’étaient pas, comme esprits, leur matière, parce qu’ils n’étaient pas même, comme esprits, dans la matière, dans leur matière, eux qui au contraire jouissaient dans leurs études et pour leurs études de ce privilège unique d’être du même ordre que leur matière, que leur propre matière, d’être (mis), d’être nés, d’être situés au cœur de leur propre matière, pour faire comme les autres, serviles imitateurs, singes imitateurs, sots imitateurs, fiers, orgueilleux imitateurs, fiers, orgueilleux de soi et de leur imitation, fiers, orgueilleux de leurs modèles, (les vrais savants), de leurs prétendus modèles, de leurs patrons où ils n’entendent rien, singes glorieux imitateurs ils prennent tout ce fatras sur leurs épaules, sur leurs pauvres reins, maigres, sur leurs épaules voûtées, (ce fatras qui n’est un fatras que pour eux, qui n’est pas un fatras pour les véritables savants, ou plutôt qui ne leur est qu’un fatras nécessaire, inévitable, indispensable, congruent), ils chargent sur leur dos toutes ces échelles et tous ces micromètres et sortant de leur maison, déménageant, de leur propre maison, sans esprit de retour ils vont dans la maison d’en face, ou, autant