compter le Cid, un ; Horace, deux ; Cinna, trois ; Polyeucte, quatre. Les trois premières sont entre elles et sur le même plan ; elles sont trois bases et toutes les trois ensemble et au même titre elles culminent en Polyeucte. Il fallait à ce faîte les avancées de ces trois contreforts, les soubassements de ces trois avancées. Et à ces trois avancées, à ces trois anticipations, à ces trois promesses il fallait ce faîte, il fallait ce chef et cette couronne. À ces commencements, à ces origines il fallait cette fin. Polyeucte ramasse en lui au même titre les trois premières grandes tragédies, et toutes les trois ensemble et au même titre elles culminent, elles s’achèvent, elles se couronnent en Polyeucte. Il est le bouquet d’épis de ces trois gerbes, de cette triple gerbe, il est la hache de ce triple faisceau. Ce système de quatre n’est plus seulement, n’est pas un système arithmétique, numérique. C’est un système organique, à base de trois, à un seul chef.
Nous montrerons le triple ramassement, le ramassement de ce triple faisceau, la culmination, l’achèvement, le couronnement, la triple promotion de ces trois œuvres en une. Nous la montrerons dans le détail même. Dans ce que l’on peut continuer à nommer le mécanisme. Nous la montrerons traduite dans le détail même et dans le mécanisme. Nous l’avons déjà montrée traduite, exprimée dans un système de vers et au bout du vers dans un système de rimes. Nous avons montré des rimes intéressantes, promues d'Horace à Polyeucte, formant, faisant un système lié.
Nous montrerons, nous suivrons partout cette triple