§11. — Un mot n’est pas le même dans un écrivain et dans un autre. L’un se l’arrache du ventre. L’autre le tire de la poche de son pardessus.
§12. — Les blessures que nous recevons nous les trouvons dans Racine. Les êtres que nous sommes nous le trouvons dans Corneille.
§13. — Suite de Dicté après Juillet 1830. — Vous êtes
Vous êtes les enfants des belliqueux lycées !
Là vous applaudissiez vos victoires passées ;
Tous vos jeux s’ombrageaient des plis d’un étendard.
Souvent Napoléon, plein de grandes pensées,
Passant, les bras croisés, dans vos lignes pressées,
Aimanta vos fronts d’un regard !
Aigle qu’ils devaient suivre, aigle de notre armée
§14. — C’est aussitôt après que vient II. — À la Colonne. — La liaison n’est pas marquée dans le texte seulement, elle est marquée dans l’ordre même des poèmes. L’épigraphe nous apprend, une épigraphe qui n’est plus une vieille chanson et qui n’est plus de Du Bellay, une épigraphe nous apprend que Plusieurs pétitionnaires demandent que la Chambre intervienne pour faire transporter les cendres de Napoléon sous la colonne de la place Vendôme.