Page:Peguy oeuvres completes 04.djvu/346

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

montrer qu’on ne collationnait même pas. Même pas à l’imprimerie. J’ai trouvé cette vieille chanson, à qui enfin il veut faire un sort, (digne d’elle), et qui, l’ingrate, lui fiche par terre sa ballade quatrième, dans la première édition, aux mains de de Pesloüan. Je la retrouve dans l’édition à trois francs cinquante ceinturonnée, sauf qu’on a cette fois-ci notablement adouci, diminué la ponctuation de la fin. D’où un fâcheux affaiblissement de la pensée, de toute vieille pensée. Dans le ceinturon on a supprimé les deux virgules finales des deux avant-derniers vers, et on a supprimé l’exclamation du point d’exclamation final, ce qui donne, au lieu d’un des premiers textes que nous avons donné :

Ces vermeillettes roses
Tout fraischement escloses
Et ces œillets aussi.


Il a mis des graphies anciennes, ou même pas, ici, là, pourquoi pas là, on ne sait pas pourquoi.



Les références qu’on ne vérifie pas sont les bonnes. La preuve. Elles ne sont pas seulement les meilleures. Un ancien disait qu’elles sont les (seules) bonnes. Il était hanté de ombre(s). C’est sur ombre qu’il retombait quand il fallait bien retomber. Dans son titre même les Rayons et les Ombres. Il est vrai qu’il avait dû, ou qu’il devait devoir à cette rime, jouxtée aux profondes rimes en oir, un de ses plus profonds, un de ses plus grands enfoncements, approfondissements quadrangu-