voyait ma copie, sûrement il m’embaucherait pour lui copier ses textes pour ses imprimeurs.)
Et jusqu’à la fin de ses jours cette citation est restée ainsi, variée, non seulement fausse, mais maquillée. Mutée. Jusque dans les éditions les plus définitives, les plus ne varietur, jusqu’à celle qui parut, et qui paraît, chez Hetzel et chez Quantin, où la double initiale, V. H., en signature, est bouclée d’une sorte de ceinturon. Ce qui prouve qu’il n’avait pas un secrétaire. Pas un ami. Pas un lecteur. Ou qu’il avait un si mauvais caractère que personne n’osait lui mettre un mot. Et ça revient au même. C’est le même sous deux formes différentes.
Tout cela non seulement dans des ballades mais tout aussitôt après des odes où il met en référence et cite et attribue très bien (je n’y suis pas allé voir ; toutes les références qu’on n’a pas vérifiées sont toujours bonnes) Remi Belleau, Ronsard et même Jean de la Taille, mêlés d’un Daïno lithuanien.
Toutes les références qu’on ne vérifie pas sont évidemment bonnes. On a bien raison d’appeler ça des éditions ne varietur. Ça ne bouge jamais. Excepté quelques différences de ponctuation, juste assez pour