qui le font à la populaire. Ceux qui le font à la peuple. Et même à la démocratie. J’ai horreur de cette sorte de pose. J’avais donc peur de poser de cette sorte de pose. Mais il faut me rendre. Quarante ans sont passés. À présent il faut me rendre. Il faut que je capitule. Cette élégance de Mauss. On ne peut rien vous celer. Le rêve de mes nuits sans sommeil, l’image de mes nuits de fièvre. Cette élégance de Mauss, il n’y faut plus penser. Cette élégance de Mauss il y faut renoncer. Ce fin du fin, ce fin profil, ce regard noble, assuré, nullement voyou, ce langage fleuri, ces lèvres amènes, ce veston démocratique mais fin, démocratique mais sobre, démocratique mais sévère, cette barbe bouclée, ardente blonde, flavescente ardescente, flavescente ardente rouge, bien taillée quadrangulaire descendante, diminuée descendante, secrètement rutilante, cette moustache non pas précisément, non pas vulgairement, non pas grossièrement conquérante, mais triomphante royale, presque de même couleur, ce long pantalon sociologue, ces manchettes républicaines, ce fin pli vertical du pantalon si également, si équitablement rémunérateur, ce fin parler haut allemand, ce teint de lys et de roses, il y faut renoncer. Ce gilet chaste mais voluptueux. Quarante ans est un âge terrible. Car il ne nous trompe plus. Quarante ans est un âge implacable. Il ne se laisse plus tromper. Il ne nous en conte plus. Et il ne veut plus, il ne souffre plus que l’on lui en conte. Il ne cache rien. On ne lui cache rien. Il ne nous cache plus rien. Tout se dévoile ; tout se révèle. Tout se trahit. Quarante ans est un âge impardonnable, ce qui, dans le langage du peuple, Halévy, veut dire qu’il ne pardonne rien. Car c’est l’âge où nous devenons ce que nous sommes. Or ce que
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