ravages politiques parlementaires exercés dans l’ancien caractère de M. Ferdinand Buisson par les pratiques politiques parlementaires ne soient pas moins considérables que les ravages politiques parlementaires exercés dans l’ancien caractère de M. Alexandre Zévaès par les mêmes pratiques ; mais, les points de départ n’étant pas les mêmes, les résultats non plus ne sont pas les mêmes, et nous sommes en mesure de considérer le cas de M. Ferdinand Buisson comme un cas minimum d’immoralité politique parlementaire.
Ces minima d’immoralité politique parlementaire sont plus intéressants que les maxima et que les cas moyens ; les cas moyens sont naturellement flottants ; les maxima présentent de telles outrances et de telles hideurs que la mesure y devient difficile, s’y noie ; les minima permettent des mesures plus délicates, plus claires, plus exactes ; il est donc extrêmement intéressant, et extrêmement utile, d’étudier le cas minimum d’un Jaurès ou d’un Clemenceau, de M. Buisson, et, un peu plus bas, de M. Charbonnel ou de M. Delpech, d’hommes honnêtes ou ayant joui d’une honnête réputation.
Il est évident que ce que nous disons des cas moyens et des cas extrêmes, cas maxima, cas minima de contamination politique parlementaire ne s’entend pas des hommes seulement, mais des groupes ; des peuples, des assemblées, des institutions, de toutes les personnes morales et de toutes les personnes sociales, individuelles ou collectives.
Jaurès fait un merveilleux exemple d’homme politique envahi peu à peu, ravagé par la politique parlementaire ; et si dans ces cahiers nous avons suivi dans