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Delory, votaient à l’unanimité les résolutions suivantes « appelées à réaliser à bref délai l’unité socialiste révolutionnaire ».

Ils expliquaient tout d’abord qu’en rompant « avec de prétendus camarades qui, après avoir piétiné sur les décisions du Comité général, dépouillé de toute représentation, au moyen du vote par tête, le plus grand nombre de ses organisations, validé tous les groupes fictifs, escroqué toutes les présidences… ont été jusqu’au guet-apens contre — —

— Comme c’est vigoureux, interrompit mon cousin : guet-apens, escroqué. Les voilà bien les vrais révolutionnaires.

Puis il se ressaisit, se signa, et dit : vive l’unité.

escroqué toutes les présidences… ont été jusqu’au guet-apens contre les rapporteurs de la Commission de propagande… », le Parti ouvrier avait accompli son devoir envers le prolétariat conscient.

Puis les délégués décidaient :

1o D’approuver les rapports de Dubreuilh, Bracke et Andrieux ;

2o De reprendre « le vote de désapprobation — ou de blâme » émis par le Comité général à l’égard de plusieurs élus socialistes.

Pierre Baudouin scanda nettement le troisième paragraphe :

3o « De réaliser entre tous les socialistes révolutionnaires non seulement l’union, mais l’unité, au moyen d’un nouveau Comité général ouvert à toutes les organisations inébranlables sur le terrain de la lutte de classes. »