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toire contre ces cahiers qu’aussi longtemps qu’ils ne m’auront pas entendu en ma défense ils seront dans une situation exactement antidreyfusiste. Ils ne vinrent pas plus. Sur la couverture du cinquième j’annonçai :

Vient de paraître à la Société Nouvelle de librairie et d’édition, 17, rue Cujas, Paris : la Question de l’Enseignement secondaire en France et à l’étranger, par Ch.-A. Langlois, un volume de 140 pages, petit in-18, à 1 franc 50, livre que nous aurons sans doute à citer quand nous présenterons les raisons pour et contre la liberté de l’enseignement.

Vient de paraître à la même librairie : la Réforme militaire, Vive la Milice, par Gaston Moch, ancien capitaine d’artillerie ; M. Gaston Moch a réuni et composé les articles qu’il avait donnés à la Petite République ; une forte brochure de 64 pages, in-8o, à 0 fr. 30 ; pour la propagande. 50 exemplaires, 12 fr. 50, et 100 exemplaires, 20 francs.

Les cinquième et sixième cahiers avaient publié la consultation internationale ouverte à la Petite République sur l’affaire Dreyfus et le cas Millerand. Un libraire m’en demandait le tirage à part. Je le lui refusai. Je proposai à la Société Nouvelle de faire une édition commune avec les cahiers. On en demanda l’autorisation à Dejean. C’était vouloir que l’édition ne se fît pas. Dejean, me dit-on, réclama des droits d’auteur. Les imprimeurs distribuèrent.

Dans le septième cahier, page 53, tenue du congrès national, j’annonçais encore le Compte rendu sténo-