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de se voir les uns les autres ; ils entendaient seulement le bruit des rames de sir Mystic, qui les rassurait, en leur observant qu’il n’y avait rien de si opportun que le demi jour, et que quand le soleil se levait radieux sur ces bords, il fermait ordinairement les yeux, afin de mieux trouver son chemin ; il ajouta immédiatement, que l’expérience était un cyclope qui avait les yeux sur le front. Sir Fax lui observa qu’il ne voyait nulle liaison entre ses idées. Sir Mystic, lui répondit, qu’il était très-content de n’être pas entendu, et qu’il serait très-facile qu’un autre put comprendre ses pensées qu’il arrangeait d’après un nouveau système.

Ils avançaient toujours au milieu de l’obscurité ; ils abordèrent à Cimmerian, que sir Mystic nommait l’île de Pure-intelligence. Il conduisit, sa société, comme Caron la sybille dans un chemin plein de