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Forester et son aimable compagne entrèrent dans plusieurs chaumières. Ils trouvèrent partout les traces du contentement, de l’aisance et le tableau de la prospérité. Qu’offrait l’Angleterre dans des jours plus heureux ? des vitres aux croisées, des tables de hêtre bien polies, des tasses à thé sur la cheminée, un buffet chargé de plats propres et brillans ; des vieilles femmes avec leur quenouille auprès du feu ; des vieillards donnant dans le jardin des leçons de culture à leurs petits-fils, et des ménagères vaquant à leurs affaires et soignant le pot au feu pour le moment où les maris rentreraient des champs.

N’est-il pas ridicule de penser, dit sir Forester, comme certaines gens, que le nombre des villageois diminue les revenus du propriétaire ; peut-on n’avoir point de remords en voyant ses champs cultivés par