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plein de feu, de santé et d’énergie, il faudrait le comparer avec ces malheureux et inutiles animaux qui passent leur vie renfermés dans l’étable, qui n’ont jamais un moment de liberté, qui toujours sont soumis aux caprices de leurs tyrans ; nous pourrions alors décider si la vie du cheval civilisé est préférable à l’indépendance du cheval sauvage.

— Tous les chevaux ne sont pas également heureux, j’en conviens, mais les chevaux de luxe ?

— Le mal est quelquefois plus grand pour eux, répliqua Forester. Les chevaux s’usent, et que deviennent-ils sur leur retour ?

— Sur ma parole, vous voudriez me priver de mon barouche ; mais que deviendrai-je, et à quoi pourrais-je désormais employer mon temps ?

— À lire d’anciens livres, véritables sources de jouissances et d’instructions.