moraux ? Une conduite qui tend à procurer le plus de bonheur possible à chacun de ses membres ; ce devoir n’est-il pas ouvertement violé par celui qui s’approprie la substance nécessaire à douze personnes ; tandis que dans son voisinage, peut-être, elles meurent de faim ? J’ai vu un tel homme entrer tête levée à l’église, et écouter de sang-froid un sermon dont le texte était : faites aux autres ce que vous voudriez qu’il vous fût fait.
— Bien, dit Forester, vous n’avez pas oublié le texte des sermons que nous avons entendus au collège.
— Supposons, reprit sir Fax, que dix mille arpens de terre, nourrissent dix mille personnes pendant un temps déterminé ; si le nombre des arpens se réduit à cinq mille, ou si le nombre des individus est doublé, les conséquences nécessaires