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sur mon honneur, si vous ne me cédez pas de bonne grâce, je saurai vous y contraindre par la force.

— Milord !

— Je parle sérieusement. Croyez-moi, ne me forcez pas à vous obliger de me demander comme une grâce, de vous donner mon nom.

— Je ne sais ce que vous entendez par ces mots milord ; mais soyez assuré que rien ne me forcera d’être votre femme, et que, quoiqu’il m’arrive, dans aucun temps je ne serai à votre discrétion. Je connais assez le monde pour n’être pas épouvantée de vos menaces. Lors même que votre scélératesse ferait mon malheur ; une fausse honte ne pourra jamais m’engager à cacher ce que la justice et la vérité m’ordonneront de faire connaître.

Lord Anophel resta étonné pendant quelques minutes, de cette déclaration.