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— Excepté toutefois, les lecteurs de la légitime revue, ajouta M. Vamps son éditeur.

C’était le temps, continua sir Anyside, où nous conduisions le peuple comme nous voulions, et où il répétait, à notre gré nos cris de guerre. Alors c’était un bon peuple, dont les sentimens étaient honnêtes et respectables ; mais depuis qu’il prétend discuter le poids des charges personnelles ; lire et penser sur leurs causes et leurs remèdes, nous ne l’avouons plus pour le peuple par excellence. Céderez-vous au peuple, lorsqu’il demande une réforme intérieure ; tout homme qui la désire est un ennemi de la patrie ; comme Voltaire et Rousseau ont été les trompettes de Marat et d’Hébert. On ne peut pas penser à la réforme, monsieur, nous avons été vingt-cinq ans en guerre pour l’empêcher, et l’avoir après