Page:Peacock - Anthelia Melincourt T2.djvu/172

Cette page n’a pas encore été corrigée

fin : le peuple lit et il pense ; ces yeux sont ouverts ; il sait que ses malheurs viennent des taxes au-dessus de ses forces, de la circulation fictive du papier-monnaie et de la corruption des représentais populaires. Ces faits sont vrais, et jusqu’à ce que vous leur en ayez ôté la connaissance ; vous pouvez vociférer que l’église est en danger, sans qu’une voix se joigne à vous, à moins qu’elle ne soit payée.

— Mon ami, M. Mystic, s’écria Feathernest, dit que c’est une mauvaise chose que de voir le peuple lire et penser, et cela est certain. Oh ! que sont devenus ces temps heureux d’ignorance, où le peuple était imbécille, et savait qu’il l’était. Un homme ignorant, jugeant par instinct est plus sûr de son fait, qu’un homme qui lit et qui par conséquent est mal informé.