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de la jeune dame, et sir Oran qui, comme le lecteur l’a déjà vu, avait des seutimens très-chevaleresques, et secourait volontiers les dames affligées, se précipita dans l’appartement d’où venaient les cris. À sa vue inattendue, chacun resta immobile, et la jeune dame profita du trouble, pour se jeter, de nouveau, dans les bras de son amant.

Le vieux gentilhomme et sir Bonus, qu’il avait choisi pour son gendre, dirigèrent, de nouveau, les efforts de leurs valets, pour séparer les jeunes gens. La dame embrassait son amant, comme la vigne embrasse l’ormeau, et le jeune homme, dont le bras droit était libre, la défendait, contre les assaillans, avec une pelle à feu qu’il avait saisie à la première irruption ; les valets pouvaient montrer sur leur dos et sur leurs épaules les traces de sa défense.