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des montagnes a plus d’indépendance dans l’esprit, que le cultivateur des plaines.

— Un poëte moderne, répondit sir Forester, a observé que la mer et les montagnes, sont les deux voies de la liberté. Ce nom et celui de montagnes sont si étroitement associés, que je n’ai jamais trouvé personne qui les sépara. Dans le temps où nous vivons, les meilleurs compagnons sont les vieux livres, et on les étudie mieux dans la solitude, en présence des scènes énergiques de la nature ; que lorsque l’on a sous les yeux, les fripons qui encombrent nos villes.

— Dans mes idées, reprit sir Fax, les connaissances ne sont utiles que par leur résultat et leur tendance à la propagation générale des vérités morales et politiques. Vous ne me direz pas, sans doute, que la solitude est ce qu’il y a de plus propre à leur dévelopement.