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solennité du mariage eut arrêté tout-à-coup, l’impulsion de gaieté qu’il éprouvait.

Sir Fax regarda avec commisération le couple, et il se détermina à s’assurer s’il avait connaissance des maux, suite nécessaire des mariages des pauvres gens. Il s’avança vers les mariés, et les accosta, en leur disant que le vicaire était occupé, et ne viendrait que dans quelques minutes. Pendant ce temps, leur dit-il, je serai pour vous le représentant de la raison générale, et je vous demanderai, si vous avez réfléchi aux conséquences de votre mariage ?

— Raison générale ! répondit l’époux, je ne connais pas cet homme ; est-ce l’aide-de-camp de quelque général ? nous ne sommes pas sous la loi martiale. Quel mauvais temps en vérité, si la raison générale avait le droit de s’interposer entre un pauvre homme et son cœur.